Autodafés du Coran en Suède ; liberté d’expression ou provocation

Depuis toujours, on a tendance à lire et à entendre parler de la liberté d’expression en Suède , le pays optimal pour pratiquer sa religion librement et sans aucune offense, un pays purement démocratique dont la constitution promeut la tolérance religieuse et la protection des droits de minorités religieuses .Est Alors comment peut-on expliquer les autodafés du Coran sacré en Suède à plusieurs reprises? Et pourquoi accorder à un irakien l’autorisation de brûler un livre sacré tout en tenant en compte la polémique majeure de cet acte?

Les plus récent autodafés du Coran en Suède:

Devant l’ambassade d’Irak à Stockholm, le plus récent autodafé du coran en suède a eu lieu en Juin 2023. Selouane Momika , après avoir quitté son pays d’origine l’Irak et se réfugier en Suède , se décrit comme étant un penseur et écrivain athée, piétine, le coran et en brûle quelques pages le premier jour de la fête de Aid Al adha .

La police était présente, les journalistes aussi car cet autodafé a été organisé ,planifié ,encore plus autorisé . L’histoire remonte à Fervrier 2023, Selouane et un groupe de personnes déposent leur demande d’autorisation pour bruler le livre sacré de l’Islam, mais les autorités suèdouase refusent à peur de causer des troubles à l’ordre publique. 

Les manifestations continuent au nom de la liberté d’expression.En Avril,le tribunal administratif leur donne raison, et en juin la loi est confirmée. 

“Je veux montrer au monde que le Coran est plus dangereux que les armes nucléraires.Je veux qu’il soit intérdis ou que les versets sur le meurtre et les incitation soient retirés” 

Sur ces mots, l’irakien exprime sa rage envers l’Islam et le Coran sacré plus particulièrement. 

En Août 2023, Selouane décide de refaire un autodafé du Coran cette fois çi devant l’ambassade de l’Irak à Stockholm.  

D’un autre côté , plusieurs pays ont exprimé leur mécontentement à ce qui se passait en Suède. Le président turque Tayyip Erdogan a blâmé le gouvernement suédois d’avoir autorisé une telle manifestation en arguant que cet acte ne rentre pas dans la liberté d’expression : “Nous enseignerons aux Occidentaux arrogants qu’insulter les musulmans ne relève pas de la liberté d’expression”.

Les États-Unis ont exprimé leur désaccord envers la situation en Suède: “Nous avons toujours dit que brûler des textes religieux est irrespectueux et offensant”, selon  le porte-parole adjoint du département d’État, Vedant Patel.

Est ce le fait de brûler le Coran une expression de liberté?

Toute réponse à cette question incite une définition bien approfondie du terme “liberté d’expression” qui est un principe fondamental qui garantit le droit des individus à exprimer leurs opinions, idées et informations sans crainte de censure, de répression ou de sanctions. C’est un élément essentiel des droits de l’homme et est souvent considéré comme un pilier de la démocratie. 

Mais comment est ce que le fait de brûler un livre sacré d’une certaine religion peut s’inscrire dans le cadre d’une liberté. La liberté dans son sens générale est le fait d’acter et de s’exprimer de la manière que l’on veut sans aucune oppression, mais là , il s’agit bien d’une provocation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *